Sortir d'une sexualité de performance pour entrer dans un espace de douceur, de lenteur, de présence, de partage et d'amour.
- Diana Messagère-Becker

- 8 juin
- 1 min de lecture
Pour vivre une sexualité épanouie, la pénétration n'est pas obligatoire.
L'érection n'est pas obligatoire.
La friction des sexes, du clitoris, du pénis, l'action, les va et vient ne sont pas obligatoires.
L'orgasme n'est pas obligatoire.
Rien n'est obligatoire.
Parfois, pour vivre une sexualité épanouie, qui réconcilie les cœurs, les corps et les esprits, il faut oser sortir de ce qu'on a cru vrai, de ce que les autres ou la société nous ont dictés, de ce qu'on a expérimenté par le passé.
Il faut oser se réinventer, essayer et être parfois décontenancé.
Là au cœur de la présence, de la conscience, des rendez-vous et des peaux à peaux réguliers, des sexes qui vont mutuellement se toucher, se connecter ou se masser, extérieurement ou intérieurement, avec douceur et lenteur, et même avec immobilité, sans bouger, là au cœur de cet espace qui n'est qu'échange et partage de douceur, là où la performance n'a plus le droit de citer, là où l'orgasme n'est même plus recherché, des miracles vont se manifester.
Les cœurs vont s'ouvrir et les corps vont progressivement guérir.
Les liens vont se transformer et grandir en proximité et en intimité.
Les êtres vont se plonger dans un état de détente et de bien-être renouvelable à l'infini et qui va petit à petit transformer leurs vies.
-
Sortir du stress et des rythmes insensés, des pressions et des frictions, même dans la sexualité, amène à une autre façon d'exister et de jubiler.
Diana Becker




Commentaires